Kate Kayobotsi
Bonjour !
Mon histoire
Toute petite, j'étais très timide et réservée. Je m'isolais dans mon monde pour dessiner, créer, imaginer des mondes et des personnages féériques. J'aimais les images, les photos, les films et me plonger dedans me permettait de m'échapper et de rêver.
J'ai grandi avec cette timidité qui n'a rien enlevé à ma créativité mais m'a longtemps empêché d'oser m'affirmer. J'étais la timide et la gentille. Super diraient bon nombre de parents. Mais, non ! Personnellement, j'en ai souffert. Quand on vous colle une étiquette sur le dos, ce n'est pas facile de l'enlever et si ça date de l'enfance, vous finissez par penser que c'est votre identité. Ne pas oser prendre la parole en groupe, ne pas oser dire non, ne pas donner son avis pourtant pertinent, garder ses idées par peur qu'elles déplaisent alors que ça grouille dans votre tête.
J'ai fait ma scolarité suivant les choix de mes parents jusqu'à la fin des secondaires. Mais qu'est-ce-que je me suis ennuyée ! J'ai ensuite fais des études supérieures pour être institutrice maternelle, puis primaire. J'ai adoré ces études qui faisaient appel à la créativité, à la rigueur pour mener à la transmission de compétences.
Cependant, lors de mon premier stage en première année d'étude, j'ai croisé le chemin d'une enseignante qui m'a invitée à une soirée portes-ouvertes dans son école mais en secondaire. Ce jour-là quand j'ai vu ce que j'ai vu, j'ai su que je n'étais pas tout à fait à ma place. Il s'agissait de présentations de projets d'étudiants de la section artistique stylisme, décoration d'intérieur et architecture d'intérieur. J'étais émerveillée. Mes yeux brillaient.
Mais j'avais entamé des études d'institutrice et je ne pouvais pas arrêter. "Tu as commencé" m'a dit ma mère, "Tu continues". J'ai continué et terminé mes trois années d'étude. J'ai même fait une année supplémentaire pour avoir le diplôme d'institutrice primaire aussi parce qu'il y avait davantage de débouchés. Me voilà avec deux diplômes en poche et je démarre ma carrière.
J'ai adoré mes vingt-trois années d'enseignement auprès des touts petits et des plus grands. C'était riche et varié parce que j'ai occupé différentes fonctions dans différentes écoles. Mais avec du recul, je sais que, au-delà de la transmission des apprentissages, ce qui me faisait vibrer, c'était leurs yeux émerveillés chaque fois que le décor changeait en classe, chaque fois qu'un spectacle féérique prenait vie.
Mon diplôme de photographe en poche, j'ai travaillé pendant cinq ans en free lance.
A travers mes photos j'ai pu combler les demandes de clients qui souhaitaient que je personnalise et décore leur intérieur avec mes créations.
J'ai "kiffé". Tout comme l'organisation de A à Z de mariages : déco, faire-part, menus, montages floraux... Quel bonheur de tout orchestrer, de réaliser et d'immortaliser ces moments.
Voir le regard des clients et de leurs invités lorsqu'ils découvrent le lieu féérique c'est la cerise sur le gâteau. Et quand ils vous font savoir qu'ils sont enchantés et que c'est mieux que ce qu'ils avaient imaginé... C'est merveilleux.
Je suis une femme, une maman, une professionnelle et une rêveuse.
Et oui, j'assume le fait que j'adore les films de Noël pour leur magie et leur fin heureuse.
J'adorerais que la vie soit comme un de ces films.
Mais le quotidien n'y ressemble pas toujours.
La vie nous offres des cadeaux et des épreuves.
Mon plus beau cadeau a été la naissance de chacun de mes enfants.
J'en ai deux : un garçon et une fille.
Le choix du roi dit-on ; du coup je me sentais déjà princesse.
Mais la vie a son lot de surprises. Il y a les bonnes et les moins bonnes. Et puis il y a celles qui ressemblent à des épreuves, parfois insurmontables ! Mais la vie nous apprend à passer au-delà, à les affronter, voir même à les accueillir comme des cadeaux pour nous faire avancer. Deux ruptures amoureuses et deux soucis de santé importants sont venus bousculer ma vie. Mais chacune de ces épreuves m'a appris beaucoup sur moi et je n'ai pas cessé de rêver pour autant.
En septembre 2019, ma vie professionnelle a été bousculée suite à un souci de santé et ses conséquences. Je me suis retrouvée perdue et perplexe. Je pensais qu'il me serait plus facile de me reconvertir professionnellement. J'avais quelques diplômes en poche, de nombreuses formations, des expériences professionnelles et personnelles derrière moi ainsi que bon nombre de dons et aptitudes créatives.
Et puis finalement, je ne me serais pas vu faire la même chose toute ma vie.
Mais quand ça vous tombe dessus sans prévenir, finalement ce n'est pas si simple.
Et en plus, je suis zèbre ou atypique ou multipotentielle... Autant de termes pour définir un profil bien particulier dont il faut pouvoir tirer parti positivement. A l'heure actuelle, on dit "slasheuse"et ça le fait dans les grandes entreprises !
J'avais donc beaucoup, beaucoup trop d'idées et
cette difficulté de choisir ou d'en compiler certaines.
C'est chose faite.
Mademoiselle Wouaw est né de l'envie de partager ma vie de maman, mes idées,
mes compétences artistiques et créatives avec vous.
Rassembler dans un concept ce que j'aime le plus pour
créer du Wouaw.
Aujourd'hui, j'ai la joie d'en faire un métier de coeur.
c'est
pour vous permettre de mettre de la magie, de la couleur, de la simplicité
dans votre vie de maman, de femme et de professionnelle.